Expérience de Mort Imminente : Enquête sur une énigme
- geantespiritvitali
- 19 oct.
- 4 min de lecture
Dans la vie terrestre, nous cherchons tous à combler un vide : que ce soit dans la quête d’autonomie, d’harmonie, d’expression, de liberté, de perfection, d’amour ou d’éveil spirituel. En réalité, nous cherchons tous à retourner quelque part — un lieu que j’appellerais « notre vrai chez-nous ».
La question centrale de la soirée du 18 octobre 2025 était :« L’EMI n’est-elle pas un rappel de notre véritable origine, celle où l’âme est unie à l’univers ? »
Pour explorer cette interrogation, nous avons visionné le documentaire « Expérience de mort imminente : enquête sur une énigme », en abordant le sujet sous deux angles : scientifique et spirituel. Mais d’abord, qu’est-ce qu’une EMI ?
Qu’est-ce qu’une Expérience de Mort Imminente ?
Une EMI (Expérience de Mort Imminente) est vécue par une personne cliniquement morte, qui revient ensuite à la vie. Elle se manifeste souvent par :
Une sensation de sortie du corps
La vision d’un tunnel de lumière
La rencontre avec des êtres ou des proches décédés
Un sentiment de paix, d’amour ou de bien-être profond
Scientifiquement, l’EMI est reconnue comme un phénomène réel. Elle ne relève ni du rêve, ni de l’hallucination, ni du délire — car ces états nécessitent un cerveau fonctionnel, or, lors d’un arrêt cardiaque, le cerveau cesse de fonctionner.
Les chercheurs se sont donc penchés sur ce mystère, car ils ont appris à l’université que la conscience naît du cerveau. Or, comment expliquer une expérience consciente lorsque le cerveau est inactif ?Ils ont conclu que l’EMI survient à la suite d’un arrêt cardiaque provoqué par un accident, une noyade, un accouchement difficile, une maladie prolongée ou une opération ratée.
Aucune explication définitive n’a encore été trouvée : la conscience humaine demeure un mystère pour l’humanité. Ce phénomène est si fréquent que, selon les études, dans presque chaque famille, une personne a déjà vécu une EMI. Certaines en reviennent avec des dons — guérison, clairvoyance, ou la capacité de quitter leur corps volontairement (décorporation). Leur vie s’en trouve transformée : ils vivent dans la paix et gardent le désir profond de retourner « là-bas ».

Le regard spirituel sur l’EMI
Du point de vue spirituel, c’est à travers les témoignages que l’on comprend la portée de cette expérience. Après être sortis de leur corps, beaucoup disent avoir découvert qui ils sont vraiment. L’un raconte : « Je suis devenu les étoiles, puis l’espace lui-même, avant de comprendre que j’étais l’univers. »Tous décrivent un amour inconditionnel et une magnificence indicible.
Une autre personne témoigne avoir perçu des formes d’énergie, d’autres encore parlent de défunts. La communication, dans l’au-delà, se fait par télépathie, par une intuition profonde, une sensation intérieure de ce qu’il faut faire. Certains sentent qu’ils doivent revenir, car leur mission sur Terre n’est pas encore accomplie.
Quelques-uns voient Jésus, Allah ou le paradis, ce qui suggère que chacun vit l’expérience selon sa croyance, mais que tous perçoivent une même réalité vibratoire. Un scientifique l’exprime ainsi : même lorsque l’EMI semble teintée de religion, elle se manifeste toujours sur une fréquence universelle, commune à toutes les âmes.
Le retour dans le corps : une épreuve
Beaucoup racontent que le retour dans leur corps est douloureux. L’une témoigne : « Quand je suis revenue, j’ai eu l’impression d’entrer dans une boîte d’allumettes. J’étais prisonnière. »Ce ressenti a amené tout le groupe à comprendre que l’au-delà n’est pas un ailleurs, mais notre véritable origine. L’âme, unie à l’univers, ne fait qu’un avec la vie elle-même.
Je crois que la vie, même lorsqu’elle semble souffrance, peut être transformée par un changement de perception. Beaucoup d’âmes n’ont pas vécu d’EMI, mais ressentent une nostalgie de ce lieu lumineux, infini. Elles tombent parfois dans la dépression, car elles savent intérieurement avoir été arrachées à une dimension plus vaste et pure que la réalité terrestre.
Notre corps nous permet d’expérimenter la matière, mais il n’est pas notre vérité ultime. Nous sommes bien plus grands, et nous pouvons choisir de vivre autrement.
Un échange profond et symbolique
La soirée s’est déroulée dans la sérénité, jusqu’à ce qu’une question soulève un nouveau débat :« Être étourdi (état de zonbification en Haïti) est-il semblable à une EMI ? »
Une discussion passionnante s’est ouverte sur la mort symbolique. J’ai alors rappelé que la mort dont nous parlons ici est clinique ou réelle, non symbolique. Une participante a précisé : une personne « étourdie » n’est pas morte — elle respire, entend, mais ne peut bouger. C’est une forme de paralysie, un état de transe, et non une mort clinique. Ce fut un bel échange, riche et respectueux.
Conclusion
Cette soirée fut, pour moi, plus belle encore que la précédente. Le débat fut profond, nourrissant et inspirant. Nous poursuivrons le 25 octobre 2025 à 19h, avec le même élan. Le dernier mot de la soirée fut celui-ci :
L’EMI nous rappelle que notre vraie demeure n’est pas sur Terre, mais dans la lumière que nous cherchons à travers l’amour, le travail, le pouvoir ou la quête spirituelle.
Et voici l’intention commune que je partage avec toi, lecteur :
« Ouvre-toi à ta lumière intérieure, afin de te souvenir de ta vraie origine. »
Kwasenbo
Gloria, l’Âme rebelle





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